Vaincre la force de l’indifférence
L’artiste est menacé par une hydre dont les têtes s’appellent la férule du pouvoir, la sottise des notables, les engouements de la mode, et leur corollaire, l’indifférence. Qu’il éprouve une tentation de solipsisme, rien de plus logique, mais dès lors, un nouveau danger le guette. Il doit être, répétons-le, préservé de tous les empiètements de l’arbitraire, et seulement exprimer des dogmes dans la mesure où il les partage, de la manière choisie par lui. Reste néanmoins qu’il crée pour les autres.