Le message
des appels
Le sourire est pour moi comme le symbole de la culture. N’est-elle pas un sourire d’amitié, de connivence, de complicité avec tout ce qui fut créé, avec ceux qui créèrent ? Sourire, c’est admettre, comprendre.
Aussi longtemps que je pourrai sourire, aussi longtemps je pourrai vivre. Le sourire est l’un de ces signes que je poursuivis avec l’espoir qu’ils me rendraient accessible le chemin vers l’intérieur.
Faire de la beauté
La culture, il faut la transmettre, sans quoi elle stagne, pourrit sur elle-même. La transmettre, non l’imposer, afin que s’établissent des échanges, des dialogues, des comparaisons. S’il est évident que toute culture ne peut-être que personnelle, il n’est pas moins patent que, seulement individuelle et séparée des autres, elle court le risque de l’enlisement.
Le but d’une culture, pour moi, est dans la possibilité qu’elle offre de rejoindre les autres, en créant, entre eux et nous, un pont d’œuvres et d’images. De cette façon, elle est expansive. Autrement, elle est restrictive.
Dans la mesure où ma vie a été consacrée à faire un tout petit peu de beauté personnellement, et à transmettre la beauté des autres au plus large public possible – je ne propose pas de méthode, ni de système ; mais avec beaucoup d’humilité, croyez-moi, un exemple.