La santé du père de Max-Pol s’aggravant, la famille Fouchet quitta le continent pour Alger. Paul Hubert, son père, y mourra des suites de ses blessures de guerre. Max-Pol venait d’avoir seize ans. Dès lors, il allait mettre en œuvre le serment qu’il lui avait fait : participer aux luttes pour la paix et la dignité.
1930, il fonde la section algérienne des Jeunesses Socialistes. Il a 17 ans. Sept ans plus tard, se sentant trahi par Blum qui refuse d’intervenir contre Franco, il démissionne.
Savoir dire « NON ! »
Max-Pol Fouchet crée« NON ! » un journal politique, socialiste et pacifiste qui paraît de novembre 1932 à 1934.
Je suis allé au socialisme, dans mon adolescence, par un mouvement sentimental. Le cœur me conduisait, non une doctrine, assurément pas le marxisme, que j’ignorais alors. C’était à Alger, j’avais dix-sept ans, et je constatais des faits inacceptables : la situation des masses musulmanes, le mépris à leur égard, l’inégalité sociale, les menaces de la guerre, etc. ce n’étaient pas des fantasmes, mais des réalités, contre lesquelles je voulais lutter.
L’éditeur des Résistants
Max-Pol Fouchet collabore à la revue poétique : MITHRA dirigée par Charles Autrand. Dès le 3e numéro celui-ci cède la direction à Max-Pol qui le rebaptise FONTAINE. Cette revue traite essentiellement de poésie, mais très vite la revue devient une arme essentielle de la Résistance intellectuelle pendant l’Occupation.
Au Nom du Père
La souffrance du retour
Nous ne sommes pas vaincus