
1930, il fonde la section algérienne des Jeunesses Socialistes. Il a 17 ans. Sept ans plus tard, se sentant trahi par Blum qui refuse d’intervenir contre Franco, il démissionne.
La santé du père de Max-Pol s’aggravant, la famille Fouchet quitta le continent pour Alger. Paul Hubert, son père, y mourra des suites de ses blessures de guerre. Max-Pol venait d’avoir seize ans. Dès lors, il allait mettre en œuvre le serment qu’il lui avait fait : participer aux luttes pour la paix et la dignité.

Savoir dire « NON ! »
Je suis allé au socialisme, dans mon adolescence, par un mouvement sentimental. Le cœur me conduisait, non une doctrine, assurément pas le marxisme, que j’ignorais alors. C’était à Alger, j’avais dix-sept ans, et je constatais des faits inacceptables : la situation des masses musulmanes, le mépris à leur égard, l’inégalité sociale, les menaces de la guerre, etc. ce n’étaient pas des fantasmes, mais des réalités, contre lesquelles je voulais lutter.

L’éditeur des Résistants
Max-Pol Fouchet collabore à la revue poétique : « MITHRA » dirigée par Charles Autrand. Dès le 3e numéro celui-ci cède la direction à Max-Pol qui le rebaptise « FONTAINE ». Cette revue traite essentiellement de poésie, mais très vite la revue devient une arme essentielle de la Résistance intellectuelle pendant l’Occupation.
Max-Pol Fouchet crée« NON ! » un journal politique, socialiste et pacifiste qui paraît de novembre 1932 à 1934.
Au Nom du Père
La souffrance du retour
Nous ne sommes pas vaincus