L’appel
de l’art
Wifredo LAM
Figure (1955) - Huile sur toile
130 cm x 100 cm
L’homme souhaite de l’art qu’il satisfasse son besoin de certitude. Comment l’art d’aujourd’hui y répondrait-il ? A l’exception de quelques grandes œuvres, il est davantage coutumier de l’interrogation. Il se questionne lui-même, parfois jusqu’à se nier. Il questionne le monde et le destin. En cela, faut-il le préciser ? – il est l’image de notre époque.
Vaincre la force de l’indifférence
L’artiste est menacé par une hydre dont les têtes s’appellent la férule du pouvoir, la sottise des notables, les engouements de la mode, et leur corollaire, l’indifférence. Qu’il éprouve une tentation de solipsisme, rien de plus logique, mais dès lors, un nouveau danger le guette. Il doit être, répétons-le, préservé de tous les empiètements de l’arbitraire, et seulement exprimer des dogmes dans la mesure où il les partage, de la manière choisie par lui. Reste néanmoins qu’il crée pour les autres.
Vaincre la peur
Les gens ont peur de ne pas comprendre. Ils ont la crainte d’être rejetés. A partir où on arrive à vaincre cette peur chez eux, alors on peut leur faire entendre des choses difficiles. Ils ont confiance en eux-mêmes. Un des obstacles à la culture, c’est le manque de confiance qu’ont les gens en leur propre compréhension.
Sujet, objet, une quête de sens
La souffrance du retour
Le musée imaginaire de Max-Pol Fouchet